Percy Cayetano Acuña Vigil

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La escandalosa política griega: Habermas

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« La scandaleuse politique grecque de l’Europe », par Jürgen Habermas

LE MONDE | 24.06.2015 à 07h51 • Mis à jour le 24.06.2015 à 14h58 | Par Jürgen Habermas (Philosophe)
 
Le résultat des élections en Grèce exprime le choix d’une nation dont une large majorité se met en position défensive face à la misère sociale aussi humiliante qu’accablante provoquée par une politique d’austérité imposée au pays de l’extérieur. Le vote proprement dit ne permet aucune ergoterie : la population rejette la poursuite d’une politique dont elle a subi l’échec brutalement et dans sa propre chair. Fort de cette légitimation démocratique, le gouvernement grec tente de provoquer un changement de politique dans l’eurozone. En agissant ainsi, il se heurte aux représentants de dix-huit autres gouvernements, qui justifient leur refus en se référant froidement à leur propre mandat démocratique.
On se rappelle ces premières rencontres où des novices arrogants portés par l’exaltation de leur triomphe se livraient à une joute ridicule avec les gens bien installés, qui réagissaient tantôt avec les mimiques paternalistes du bon tonton, tantôt avec une sorte de dédain routinier : chacune des deux parties se targuait de jouir de l’habilitation accordée par leur « peuple » respectif, et répétait cette antienne comme des perroquets.
C’est en découvrant à quel point la réflexion qu’ils menaient à l’époque, et qui reposait sur le cadre de l’Etat-nation, était d’un comique involontaire, que l’opinion publique européenne tout entière a compris ce qui manque vraiment : une perspective permettant la constitution d’une volonté politique commune des citoyens, capable de poser au cœur de l’Europe des jalons politiques qui auront de réelles conséquences. Mais le voile...
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 http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/24/la-scandaleuse-politique-grecque-de-l-europe_4660360_3232.html#Ve5W0vVxr3GkBH60.99

La crise économique et politique en Grèce
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Lecciones que Grecia debe aprender

¿Debe aprender Grecia de Alemania en 1933? La lección de Hjalmar Schacht para Yanis Varufakis. La amenaza griega de romper el euro no era creíble, y eso explica el éxito alemán en la negociación.¿Existe una estrategia que gobierno griego puede usar para mejorar su posición negociadora? La historia económica de entreguerras nos puede ofrecer alguna lección. http://www.eldiario.es/piedrasdepapel/Alemania-Hjalmar-Schacht-Yannis-Varoufakis_6_359824048.html

Grèce : l’Eurogroupe se sépare sans accord, nouvelle réunion jeudi

Le Monde.fr avec AFP | 24.06.2015 à 21h53 • Mis à jour le 24.06.2015 à 23h05
 
La réunion de l’Eurogroupe, les ministres des finances de la zone euro, a fait long feu, mercredi 24 juin. La rencontre, exclusivement consacrée à la Grèce, a duré à peine une heure, et doit reprendre jeudi à la mi-journée à Bruxelles, avant un sommet européen.
Lire aussi : Athènes espère encore obtenir des concessions sur sa dette
« C’est fini pour aujourd’hui. L’Eurogroupe reprendra demain à 13 h 00 » locales, a tweeté le ministre finlandais des finances, Alexander Stubb. Le président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, a précisé à sa sortie :
« Nous ne sommes pas encore parvenus à un accord, mais nous sommes déterminés à continuer à travailler pour faire ce qui est nécessaire. Nous ajournons la réunion et nous nous retrouverons demain à 13 heures. »
L’issue de la réunion de mercredi, la 10e depuis la fin du mois de janvier, était prévisible. Avant même le début de la rencontre, le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble, avait souligné que « le niveau de préparation » dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers « ne rend (ait) pas optimiste sur l’obtention d’un résultat ce soir ».
Discussions dans la nuit
Plusieurs ministres avaient également fait savoir qu’ils n’allaient pas pouvoir travailler sur un document concret, faute d’accord préalable entre le premier ministre grec Alexis Tsipras et ses créanciers, la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).
M. Tsipras s’est entretenu pendant plusieurs heures mercredi après-midi avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le président de la BCE, Mario Draghi, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour tenter de rapprocher leurs positions sur la liste de réformes que le pays doit entreprendre pour obtenir le versement d’une aide financière, faute de quoi la Grèce est menacée de défaut de paiement à la fin du mois de juin.
Un des points de blocage vient du fait que la Grèce « insiste pour obtenir un transfert d'une partie de sa dette » détenue par la BCE vers le fonds de soutien de la zone euro, le MES, à des taux et des conditions plus intéressantes pour elle, a déclaré le ministre autrichien des finances, Hans-Jörg Schelling. « Pour de nombreux pays, c'est un troisième programme (d'assistance) déguisé », a-t-il souligné.
•    Grèce : l’Eurogroupe se sépare sans accord, nouvelle réunion jeudi

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Athènes espère encore obtenir des concessions sur sa dette

Le Monde.fr | 24.06.2015 à 16h34 • Mis à jour le 24.06.2015 à 18h56 | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen)
 
Encore une journée marathon, mercredi 24 juin, à Bruxelles pour tenter d’obtenir, aux forceps, un accord « réformes contre argent frais » pour la Grèce. Le premier ministre de la gauche radicale Alexis Tsipras a de nouveau pris l’avion, en fin de matinée, pour rencontrer le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, celui de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
Tout le monde a désormais bien en tête le calendrier : le 30 juin à minuit heure de Washington, c’est-à-dire le 1er juillet à 6 heures du matin, heure de Bruxelles, si le FMI n’a pas reçu le remboursement de 1,6 milliard d’euros que lui doit la Grèce, celle-ci sera en défaut de paiement. Une première pour un pays développé.
Mercredi 24 juin, le but de la nouvelle réunion au sommet est donc de tenter d’aplanir les dernières – et nombreuses – dissensions sur le programme de réformes présenté par Athènes, pour préparer le terrain avant un Eurogroupe (réunion des ministres des finances de la zone euro), un peu plus tard en soirée.
Mais M. Tsipras devait aussi évoquer à cette occasion la question de la renégociation de la dette publique : les Grecs, qui jugent celle-ci insoutenable (environ 322 milliards d’euros, soit 177 % du PIB), veulent que les créanciers s’engagent, par écrit, à entamer une négociation sur son allégement – en allongeant sa maturité ou en abaissant les taux d’intérêts.
Lire aussi : Grèce : les points de blocage à lever avant un accord

•    Athènes espère encore obtenir des concessions sur sa dette

Grèce : Tsipras attaque le FMI, qui reste ouvert à un allégement de la dette

LE MONDE ECONOMIE | 24.06.2015 à 11h09 • Mis à jour le 24.06.2015 à 19h15 | Par Claire Guélaud
 
Entre le gouvernement grec et le Fonds monétaire international (FMI), la tension reste forte. Mercredi 23 juin, le premier ministre, Alexis Tsipras a déploré « l’insistance de certaines institutions qui n’acceptent pas les mesures compensatoires » proposées par son gouvernement, afin de tenir les objectifs financiers fixés par les créanciers du pays, a rapporté une source gouvernementale, citée par l’AFP. M. Tsipras visait le FMI, a ajouté une autre source.
Le gouvernement grec a, en l’occurrence, rejeté, mercredi, une contre-proposition soumise par ses créanciers, comprenant surtout des souhaits du FMI, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale grecque.
« Cette contre-proposition » qui insiste, selon Athènes, sur la hausse des recettes de la TVA et sur des coupes plus importantes dans les dépenses publiques, intervient deux heures après que le premier ministre grec, Alexis Tsipras, eut déploré que le FMI n’accepte pas « les mesures compensatoires », proposées par Athènes lundi, lors d’une réunion des dirigeants des pays de la zone euro à Bruxelles, jugées alors positives par les créanciers.
Histoire orageuse
Pourtant, dans l’histoire parfois orageuse des relations entre le FMI et la Grèce, l’institution de Washington n’est pas seulement ce grand méchant loup, prêt à dévorer tout cru 10 millions de Grecs. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le redira-t-elle à Alexis Tsipras, qu’elle rencontre mercredi 24 juin à Bruxelles ? Ou s’en tiendra-t-elle au seul examen de ses dernières propositions ? Elle reste, en tout cas, depuis l’automne 2012, l’allié d’Athènes sur un point : celui de l’allégement de la dette hellène, dont les créanciers européens, eux, ne veulent pas entendre parler.
•    Grèce : Tsipras attaque le FMI, qui reste ouvert à un allégement de la dette

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